Comment j’ai su qu’il était temps de changer de vie – Partie 1

"J'aurais pas oublié mon portable dans ma poche moi ?"

Printemps 2019. Je ne traverse ni crise d’adolescence, ni crise de la quarantaine, mais il se trouve que je suis pile entre les deux.

Et puisque personne ne s’est écrié un jour qu’il traversait la crise de la 27aine. Alors m’en voilà donc la précurseur.

Oui madame, tu me diras que toi, tu as trouvé ta vocation en scalpant ton ours en peluche à 6 ans, et que te voilà aujourd’hui vétérinaire émérite, mais moi, comme des milliers d’autres millennials en perdition, je me suis longtemps cherchée.

Il faut dire qu’on nous demande de choisir un avenir (et brillant tant qu’à faire) dès l’adolescence. Mais avouons le, à 15 ans, on a bigrement aucune idée de ce que l’on fera dans le double de son âge. A 15 ans, on rembourre ses soutifs, on perce ses boutons et on envoie des textos de 8 pages à son mec rencontré deux semaines auparavant.

Et moi ? Eh bien moi j’étais déjà complètement paumée. J’hésitais entre devenir avocate, comme papa, ou prof d’équitation. Déjà, vous situez le niveau de perdition du personnage.

 

Le but ici n’étant pas de vous raconter ma vie (quoi que), il se trouve que j’ai pris des directions bien différentes, passant du domaine commercial à l’analyse financière, avec un petit détour par la gestion de patrimoine tant qu’à faire. Il n’empêche que chaque direction m’a permis d’avancer vers mon métier actuel.

A l’époque commerciale sédentaire en CDI depuis deux ans, ma boîte est cool et en pleine expansion, mes collègues sont cool, mon salaire est cool. Bref, mon discours a tout pour faire hurler n’importe quel daron bien pensant.

Mais je reste vide. Un mec dans ma tête (qu’on appellera Michel) erre sans but.

J’ai la désagréable impression de perdre mon temps avec moi même, je m’assomme constamment d’excuses pour ne pas me retrouver dans l’obligation de faire le consternant constat de mon échec professionnel.

Il a donc fallu procéder par étapes.

Étape 1 : Le constat

Je m’ennuie terriblement dans mon job. Les jours se suivent et se ressemblent, pourtant ma voisine de bureau a une énergie incroyable pour chaque nouveau prospect. Sûrement parce qu’elle aime ce qu’elle fait. En fait.

Etape 2 : La réflexion

Changer oui, mais pour quoi ? Et comment ?

J’écris depuis toujours. 

  • A l’école, et aussi loin que je m’en souvienne, je ne pense pas avoir eu en dessous de 18/20 lors d’une rédaction ou d’une dictée. L’idée même de pouvoir m’exprimer à l’écrit me faisait frétiller de la plume et je débordais déjà d’inventivité. 
  • Au travail, et dans chacune de mes expériences professionnelles, j’ai toujours trouvé un moyen de faire valoir mes compétences rédactionnelles. Je personnalisais tous les mails pré-faits afin de leur ajouter ma patte, ma prospection écrite était 1000 fois plus efficace que ma prospection téléphonique, et surtout, j’étais devenue la personne à qui demander de l’aide lorsqu’il s’agissait d’écrire. Et ça, ça a tout changé.
  • A la maison, je trouve toujours un moyen d’écrire. Des chroniques pour faire marrer les copains, des paroles de chanson, des nouvelles, des petites pièces de théâtre, des débuts de romans que je vais finir un jour (si, si).

Est aussi rentré en compte l’Ikigai. Non, ce n’est pas un film japonais douteux, mais bel et bien une méthode destinée à vous aider à trouver votre voie. L’illustration parle d’elle même :

Si un jour vous doutez, faites un ikigai. Parole de moi.

Etape 3 : Le grand saut

J’ai la chance de partager la vie d’un homme brillant, et indépendant professionnellement depuis des années, puisqu’il a comme moi, fait de sa passion son métier, ou l’inverse, enfin à ce stade, je ne sais plus.

Son activité ne cesse de grimper en flèche, et croyez moi, se lever tous les matins pour faire ce qu’il aime, et gagner sa vie grâce à ça, ça n’a pas de prix. Un petit bouquet de fleurs de temps de temps quand même. 

C’est donc lui qui m’a poussée à créer mon auto-entreprise, alors que j’étais encore salariée, afin que je puisse me mettre dans le bain, commencer à me former et à dégoter mes premiers petits contrats. Plus moyen de reculer. Et ça a porté ses fruits.

Haaa mais je vous entend trépigner d’impatience derrière votre écran, et oui, nous allons en venir à l’étape de l’annonce auprès de mon employeur, et des procédures que cela engendre. Mais la suite arrivera la semaine prochaine, dans la partie 2 !

Oui je sais, moi aussi, j’ai hâte.

“Et allez, v’la t’y pas qu’elle se croit dans un feuilleton” – Mon lecteur

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